vendredi 31 décembre 2010
En attendant 2011...
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mardi 7 décembre 2010
Ma pilosophie
Faute de place, d'autres livres séjournaient dans des cartons.

Tous mes bouquins furent embarqués séance tenante vers leur nouveau lieu d'accueil, à la fois plus pratique et plus esthétique, selon les canons en vigueur. J'avais mon mur de livres où piocher selon mes envies. Une nouvelle ère, celle de l'Ordre, s'ouvrait.
J'ai tout naturellement posé sur ma table de chevet ma lecture en cours. Puis j'y ai laissé les ouvrages que je venais de lire, ceux que j'avais entamés mais pas terminés et ceux qui attendaient que je les lise. Un livre c'est quelque chose qu'on prend, qu'on ouvre, qu'on ferme, qu'on repose. C'est un compagnon dont la proximité est nécessaire. Un ami. Tel le Palais du Facteur Cheval, édifié pierre après pierre, les bouquins ont recommencé à se superposer.
Il faut croire que, comme le lapin Duracell, je ne peux me passer de mes piles...
Illustration : marque-page provenant de la médiathèque d'Yvetot.
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Libellés : bibliothèque, bouquins, chambre normande, livres
vendredi 26 novembre 2010
Enfance... et amitié !
L'enfance, c'est tout ce qui n'est pas écrit - Jacques Brel
2/ Quels ont été vos BD et dessins animés préférés ?
"De mon temps", les dessins animés que j'allais voir au cinéma étaient signés Walt Disney, nous n'avions pas le choix ! Mais ils étaient synonymes d'émerveillement et d'émotion.
3/ Quels ont été vos jeux préférés ?
Qu'est-ce qui m'a retenue ? La peur de partir en tonneaux, de me casser quelque abattis, je crois. Ou de me prendre, ensuite, pour la Michèle Mouton (rien à voir avec les brebis de Douvrend) de la route. J'ai quand même eu droit à un baptême de piste sur le circuit Bugatti du Mans. Et j'ai eu la chance de conduire des engins à quatre roues capables de vitesses que les forces de l'ordre réprouvent...
Mais si j'ai renoncé à l'idée du stage de monoplace, je m'offrirai bien quelques tours de piste au volant d'une Alfa 8C ou d'une Lamborghini Murcielago...
7/ Quelle était votre première idole en musique ?
Maman Mule et Philippe sont les amis blogueurs que je comptais inviter, mais Hélène m'a devancée ! Aussi j'aimerais passer le témoin à Joëlle, Elvézia, A l'ombre du jardin, Curieux Petit Lieu et Côté Arcades.
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Libellés : chambre normande
mardi 23 novembre 2010
Gunnar Staalesen, l'œuvre au Nord
Médiathèque Guy de Maupassant d'Yvetot, 15 heures. Dans le cadre du festival les Boréales, qui célèbre les cultures et la création nordiques, le romancier norvégien Gunnar Staalesen vient à la rencontre de ses lecteurs. C'est l'émotion et l'excitation. Je suis aussi intimidée !
Si les livres sont des choses bien concrètes, les écrivains sont toujours un peu abstraits. On connaît leur nom, parfois leur visage... what else ? On n'a pas souvent l'occasion de les rencontrer. On ne vit pas sur la même planète. Alors on se demande s'ils existent vraiment, si les bouquins ne sont pas nés comme ça, ex nihilo, s'il y a bien quelque démiurge derrière, à l'origine du monde que l'on tient entre les mains, de ces pages couvertes de petits signes d'où s'envole et s'ordonne tout un univers. Et puis, à supposer qu'ils existent, on ne sait pas sur quel genre de personne on va tomber. C'est pourquoi une rencontre avec un auteur présente toujours un caractère d'irréalité.
Aujourd'hui Gunnar Staalesen est là, devant son public. Il est accompagné de Mme Staalesen, de son traducteur, Alex Fouillet, et d'un organisateur du festival. Nous attendons sagement, dans la confortable salle de conférence de la médiathèque.
J'ai découvert ses polars il y a plus de quatre ans. La littérature policière scandinave faisait alors une percée sur les rayonnages des librairies et on connaît le succès qu'elle a aujourd'hui. Mais ce sont ces livres-là qui ont attiré mon attention et que j'ai emportés chez moi. La Norvège. Garance, la Fée. Il est possible qu'elle ait guidé mes choix de lecture (oui, un chat, je sais !). La nuit, tous les loups sont gris, La belle dormit cent ans, Ange déchus... autant d'œuvres qui m'ont entraînée au cœur de la ville de Bergen, sur son port, dans le dédale de ses petites rues. Mon guide : Varg Veum, que j'ai suivi au fil de ses enquêtes.
Gunnar Staalesen prend la parole. Il se présente avec un texte saupoudré d'humour et de malice, dans un français rythmé par un accent venu de loin. L'audience est tout ouïe. Des sourires fleurissent brièvement sur les visages. Né en 1947 à Bergen, où il réside toujours, il est venu à la littérature policière en 1975. Il crée alors le héros que l'on retrouvera dans tous ses polars, Varg Veum, ancien assistant social reconverti en détective privé. Le nom de Varg, issu du vieux norrois, signifie "loup". Et Varg Veum, c'est celui qui est destiné à ne jamais trouver la paix. L'auteur évoque Hammett, Chandler, les fondateurs du roman noir, les modèles. Il raconte : lorsque ses premiers ouvrages parurent en France, les éditions Gaïa proposèrent ce slogan : "Des polars au pays des ours blancs". Pourquoi pas ? Mais "en Norvège, les détectives privés ne sont pas beaucoup plus nombreux que les ours blancs" ajoute l'écrivain dans un clin d'œil. Au fil de ses propos se précise la silhouette de son héros, comme projetée en trois dimensions. Vivante. Varg est cependant différent de Gunnar ; ce n'est pas son double littéraire. Mais, comme l'exprime joliment l'auteur, "c'est un très bon ami".
Nous sommes dans les années 80. Varg, le marginal, le solitaire, évolue dans une société norvégienne malmenée, en perte de repères. La richesse soudaine née de la manne pétrolière, au début des années 70, n'a pas bénéficié équitablement à tous les citoyens. Frustrations, hypocrisie, mensonge, violence, addictions destructrices se révèlent sous le vernis d'un modèle social qui s'est trop longtemps voulu "idéal". La belle façade n'a pas résisté et Gunnar/Varg en explore les failles et leurs corollaires, les effets dévastateurs sur les êtres fragilisés, défavorisés, à la dérive - de façon visible ou non. Plongée en apnée dans la noirceur de ce monde. Il se penche sur cette humanité avec lucidité et compassion tout en dénouant les fils d'énigmes qui le confrontent souvent à la violence... à ses propres dépens. Mais le détective, astucieux et doté d'une langue bien pendue, se tire en général sans trop de dommages de situations épineuses... Ses méthodes sont peu conventionnelles mais efficaces, ce qui lui vaut quelques démêlés avec la police "officielle". Il s'offre parfois le réconfort fugace de l'aquavit (la bouteille est dans le tiroir de son bureau), mais pour renouer très vite avec la réalité... Et, surtout, les vicissitudes n'entament pas l'amour de la justice qui l'anime.
Ajoutons que Varg est un des très rares héros de la littérature policière à posséder sa statue, ce qui fait de lui une idole, un personnage du patrimoine norvégien mais aussi une figure du domaine policier mondial ! Posté au pied de l'immeuble qui abrite son agence, bras croisés, il attend dans la nuit berguenoise...
Gunnar Staalesen ne se contente pas de briller dans le genre policier : il évoque un autre pan de son œuvre, Le roman de Bergen, une somme littéraire, publiée chez nous en six tomes, où s'entrecroisent les destins de familles berguenoises tout au long du 20e siècle. Bergen est toujours là, elle est moins un arrière-plan qu'un personnage à part entière. L'écrivain se pose en témoin de l'évolution de sa ville et des hommes qui y vivent, aiment, souffrent, meurent. Il cite un auteur norvégien dont je n'ai pas retenu le nom : "Le monde change, tout change, mais le cœur humain reste le même".
Le romancier se livre volontiers au jeu des questions-réponses avec beaucoup d'à-propos et, toujours, d'humour. Mes craintes se sont dissipées : c'est un homme simple, accessible, attentif, proche de ses lecteurs. Il ne joue pas les stars. Public et invités sont ensuite conviés à prendre le verre de l'amitié (pas d'aquavit, malheureusement mais... du cidre !) et l'échange se poursuit, direct et chaleureux. Skål ! Simultanément, traditionnelle séance de dédicace, avec le sourire !
Alex Fouillet se révèle lui aussi très abordable. Il réalise un travail de traduction remarquable et n'hésite pas à "démythifier" son métier, à la fois plaisir et passion pour la littérature. Il est le passeur qui fait franchir aux livres la frontière des langues pour nous les rendre accessibles. A ce titre il mérite notre admiration !
L'heure est venue de se séparer. Un grand moment, une belle rencontre marquée par l'humanité et la simplicité de l'auteur. J'en oublie les deux cent cinquante kilomètres que j'ai derrière moi....
Pendant ces instants si riches trop vite enfuis, la Norvège était là, à portée de main. J'ai ressenti son appel. Un jour j'irai à Bergen, je parcourrai, sur les traces de Varg Veum, les quais de Bryggen et les rues bordées de maisons de bois, les rives de son fjord, contemplerai les sommets qui l'enchâssent et rêverai face au large...
C'est que les vents tombant des grands monts de Norwège
T'avaient parlé tout bas de l'âpre liberté.
Garance a franchi la porte du Royaume des Fées, mais ses pouvoirs magiques sont toujours à l'œuvre.
Les romans de Gunnar Staalesen sont publiés chez Gaïa. Ses polars sont également disponibles chez Seuil Policier.
Un grand merci au personnel de la médiathèque d'Yvetot pour son accueil !
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samedi 13 novembre 2010
La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et de la Normandie
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vendredi 22 octobre 2010
Un petit air de flûte
J'ai pensé à ces moments lorsque j'ai redécouvert Yvresse, lancé en 1993 par la maison Yves Saint-Laurent. Le testeur, esseulé sur le rayon du bas, s'ennuyait. Il y a longtemps qu'il n'est plus sous les feux de la rampe. Je me suis dit "Pourquoi pas ?". Baptisé Champagne à sa naissance, son nom lui fut finalement retiré, histoire de ne pas s'attirer davantage les foudres (si je puis dire) des vignerons champenois fort marris de ce sacrilège, et remplacé par un autre, plus politiquement correct dirons-nous, plus propre en tout cas à ménager les susceptibilités.
Le jus est agréable, sans arrière-pensée ni discours alambiqué. Dès la première bouffée, une cascade de bulles fruitées éclate joyeusement sous le nez, comme pour induire un mimétisme avec le breuvage festif. Ces accents fruités - nectarine à pleine maturité et litchi - peuvent suggérer davantage l'asti spumante que le champagne, mais Yvresse est une évocation, un esprit, pas une transcription littérale (le meilleur champagne répandu sur un vêtement prend d'ailleurs vite un relent de vinasse). Son "nez" rappelle aussi celui d'un vin blanc sec et fruité, comme le muscat d'Alsace ou la colombelle, ou moins sec, comme le tariquet, ce blanc moelleux des Côtes de Gascogne.
Ambre Gris parle quant à elle fort justement de pêche blette et de noix. Je décèle moi aussi le brou de noix, une odeur de feuilles mortes, c'est l'odeur que l'air charrie dans les rues au début de l'automne, alors que les arbres se déplument et que se dispersent les dernières bouffées d'été. Nectarine ou pêche, litchi. Fruit d'été, fruit d'hiver, présent sur nos tables de fêtes. Des fruits auxquels on aurait soustrait leur sucre - Yvresse n'a rien de sirupeux - et qu'on retrouve tout au long de l'évolution. Leur chair est infusée de l'amertume de la mousse de chêne (ou du composant qui lui a été substitué) et de la noix humide, fraîchement récoltée, citée plus haut. La rose est présente mais diffuse, au second plan. J'imagine un bouquet d'opulentes roses anciennes qui s'effeuillent lentement et déposent sur le buffet de délicates coquilles blanc nacré ourlées de lie-de-vin...
La diffusion et la tenue sont remarquables. Une touche parfumée, pliée en deux et glissée dans une poche, a imprégné deux épaisseurs de textile. Sur la peau, il se prolonge à n'en plus finir et s'adoucit d'accents lactés. Il possède également un petit côté "chimique" qui se révèle par moment (les fruits "reconstitués" ?), mais domine surtout son côté "chic" et "couture", qu'il faut assumer... En cela il écrase la plupart des lancements "mainstream" de ces dernières années, prédateurs des rayonnages, qui ne savent plus nous offrir ni élégance ni rêve...
Dans la famille des chyprés-fruités, ses grands ancêtres sont Mitsouko et Femme. Cependant, outre son nom originel, je vois en Yvresse une filiation évidente avec Royal Bain de Champagne, lancé en 1941 par Caron. Un nom d'autant plus provocateur (aujourd'hui tronqué en Royal Bain - pour les raisons citées plus haut ?) que l'époque ne se prêtait pas aux débordements de joie. Le contexte était bien différent au début des années 90. Mais le Caron et l'YSL peuvent apparaître tous deux comme des phénomènes de... résistance. La folie, l'insouciance salvatrices opposées au climat plombé. Fort de sa "mission", Yvresse/Champagne a gardé son insolence à toute épreuve et insuffle un grain d'optimisme lorsque le temps et les temps sont gris. Comme une petite coupe...
Le parfum dégage une spontanéité et une euphorie subtilement tempérées par une tonalité automnale mélancolique, derniers éclats d'une beauté mûrissante. Manquent peut-être le pouvoir émotionnel, la poésie de mes anciens Guerlain. Leur moelleux, aussi, leur côté réconfortant, rassurant. Mais ne comparons que ce qui peut être comparé. Soyons légers ! Et goûtons pleinement la saveur de ce nectar-là.
Yvresse d'Yves Saint-Laurent, création de Sophia Grojsman, 1993.
Illustration : champagnes Chanoine.
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mercredi 20 octobre 2010
Essences rares (pompes et circonstances)
Corollaire de la situation : je n'irai pas en Normandie cette semaine. Je resterais bloquée à mi-route (bon, je ne suis pas contre une halte prolongée dans la Somme, mais enfin) ou, si je parvenais à destination, je ne pourrais pas rentrer. Bloquée à Dieppe ou à Rouen. Un petit séjour était dans l'air pourtant. J'en ai besoin. J'étais bien décidée. Ah, faire un petit coucou à Maman Mule, dîner au Comptoir à Huîtres... Et puis la pénurie galopante est venue s'opposer à moi.
Les désirs contrariés sont bien vexants.
J'ai toujours de bonnes raisons de partir et de bonnes raisons de ne pas partir. De mauvaises raisons,
Ma terre d'élection me manque. Je dois prendre mon mal en patience, attendre que le fluide vital coule à nouveau sans restriction des pompes. Car les deux cents kilomètres et quelques qui me séparent d'une chambre normande sont infranchissables pour le moment. Tel est le résultat de la pétrolo-dépendance. Dès le déblocage, plus d'atermoiements ! Promis !
Finalement la meilleure des choses est de partir sans raisons. Mais avec un peu d'essence dans sa voiture tout de même...
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lundi 11 octobre 2010
Un petit noir bien serré ?
J'arrive à la maison. Je pose le chaton sur le sol. Il file se réfugier sous la commode. Je ferme les portes du couloir. Le contact avec les vétérans lui sera évité ce soir : pas de flairage inquisiteur, pis, de grognements, sifflements et coups de pattes !
Le nouveau venu passe sa première nuit sur un plaid de laine. L'instinct d'un chat lui indique toujours les endroits les plus chauds et les plus confortables et il n'a pas failli chez celui-ci. Le matin, à mon grand étonnement, il a repris du poil de la bête. Il court comme un dératé, se jette sur son assiette de pâtée, en réclame une autre. Savoir ré-cla-mer et ne surtout pas s'en priver, voilà le secret ! D'autant qu'une humaine (en principe) ne refuse jamais rien. Le petit noir l'a vite compris.
Et Gobelin rime avec félin, malin, câlin et vilain.
Il m'inquiète. Il est chétif. On dirait un idéogramme chinois, tracé à l'encre noire de trois traits de plume.
Cependant, après une dizaine de jours de soins,
Et puis sa présence remuante m'aide à surmonter la perte récente de si nombreux compagnons.
L'homme est décidément la plus belle conquête du chat.
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dimanche 19 septembre 2010
Les galettes de Pont Arwen
Je la soupçonne de travailler pour SFR, la Société des Félins Récalcitrants.
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samedi 18 septembre 2010
Toutes peines confondues
Leur compagnie s'est agrandie.
Gatoun, le Beau Ténébreux. Elsa, la belle Elsa, qui à l'instar de son oncle Mascaret aimait à "faire épaule". Ramona, Ramonette, "la Saumonette", si vaillante, un petit air crâne toujours affiché sur son masque semblable à un papillon noir... Ramona et ses étirements voluptueux... Elle aimait tant le tarama aux œufs de truite ! J'en achetais exprès pour elle. A Monop'. Parfaitement. Elle le savait et déboulait à l'heure de l'apéritif.
Pour eux tous, un départ prématuré. Leur absence m'est cruelle.
Tosca et Vigo ne sont pas reparus. Je guette vainement...
Arwen et consorts font de leur mieux pour me consoler, avec l'insouciance attentive de leur espèce.
Combien, pourtant, je chéris mes chats fantômes, ces compagnons aimés. Leurs noms s'égrènent sans fin, la douceur de leur pelage ondule sous mes doigts... Leur souvenir ne s'éteint pas. Ils me manquent, ces absents-présents...
Un trottis feutré, un glissement furtif, un courant d'air... Ce sont bien là les manières des chats...
Les chats partent, l'amour survit.
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jeudi 12 août 2010
Arwen la chatte
Arwen (Joliebelle pour les intimes) a été baptisée du nom d'une princesse Elfe du Seigneur des Anneaux, qui signifie "jeune fille royale". Surnommée Undómiel, cette dernière est l'Étoile du Soir des Elfes vivant encore en Terre du Milieu au Troisième Âge. En fait d'étoile, Arwen tient plutôt de la comète, tant elle est turbulente. Sa hardiesse n'a pas de limites : elle s'invite à table, engage des passes d'armes avec ses aînés trois fois plus gros qu'elle et a pris goût aux délices du piétinage de clavier. Sa spécialité : l'escalade des pantalons et des jupes. Et même des chemises de nuit. Toujours au moment où on ne l'attend pas. Il faut dorénavant veiller à porter une cotte de mailles sous ses vêtements, pour éviter les balafres. C'est un peu encombrant, mais efficace. De plus, rien de tel pour ressembler aux guerriers issus du monde de Tolkien !
Ainsi débute une nouvelle affaire Elfe.
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mardi 10 août 2010
Une prière pour Gatoun
Gatoun, 5 septembre 2007 - 6 août 2010.
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lundi 2 août 2010
Permis de conduire
Le permis, c'est mon diplôme le plus utile. La preuve, grâce à lui j'ai eu la chance de conduire toutes sortes de voitures (la photo en témoigne.)
A côté de ça voici quelques années je me suis régalée à conduire une Fiat Doblo de location, confortable et sécurisante. Comme je faisais part de ma satisfaction à l'employée de l'agence, celle-ci me répondit que les clients n'aimaient pas louer ce modèle, qu'ils ne trouvaient pas "élégant". Parce qu'un 4X4 est élégant, peut-être ? N'empêche que moi, depuis, je rêve d'une Doblo. Elle est sympathique. Et rustique. Comme moi.
Que cela ne vous empêche pas de me faire essayer votre Porsche Cayman, votre Ferrari ou votre Bugatti Veyron, enfin le bolide que vous bichonnez dans votre garage. Je ne pourrai refuser une si généreuse proposition.
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dimanche 25 juillet 2010
Tour de France
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vendredi 9 juillet 2010
Le temps des cerises
Et puis le passage des bateaux, petits et gros, qui semblent plus ou moins lents ou rapides selon l'angle d'observation. Je peux dire que dans ce domaine, j'ai été gâtée. Il est passé durant mon séjour à Duclair plusieurs monstres imposants, majestueux, impavides. Rien ne semble pouvoir les arrêter. Ils me fascinent toujours, décidés, si éloignés de nos vicissitudes humaines...
Je n'oublie pas de ramasser du bois flotté sur les rives de la Seine. Il faut pour cela enjamber le parapet qui longe la levée et marcher prudemment sur des galets instables, ce n'est plus de mon âge, je sais, mais que je ne ferais-je pas pour mes chats ? Ils apprécient en effet ce style de griffoirs, parfaitement écologiques et exemple même du recyclage ! J'aime l'idée qu'ils viennent de loin, du bout du monde peut-être, et ont beaucoup bourlingué au fil de la mer et du fleuve. Ils racontent une histoire. Les morceaux de bois flotté, bien sûr, pas les chats...
Le bois veut bien révéler son âge... une fois coupé !
C'est la cerise qui fait déborder l'eau !
Paco, maman à seize ans !
Cooper, six semaines, a beaucoup apprécié l'étui de mon zap...
Le soir, dîner au son des cloches de la cathédrale au "P'tit Paul", une annexe de la brasserie Paul. La "planche" Paul et Virginie est délicieuse : c'est un assortiment de fromages régionaux et de charcuteries. L'accompagnement est au choix : j'opte pour la caponata. La soirée se termine par un café au "Big".
Rouen, le soir. L'été. La nuit n'est pas encore tombée. La ville est animée. Je rentre demain. La circulation sera moins dense qu'aujourd'hui, jour de départs en vacances. Il ne fera pas trop chaud. Mais c'est le retour. Je laisse un sillage de regrets. Quand, la prochaine fois ?
Saoya
25, Rue des Carmes
76000 Rouen
02 35 36 22 22
Le P'tit Paul
5, place de la Cathédrale
76000 Rouen
02 35 07 11 68
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mercredi 30 juin 2010
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vendredi 25 juin 2010
Une après-midi d'été
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