mercredi 4 juillet 2012
Tour de France
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dimanche 13 mai 2012
La Barre-y-va (Arsène maritime)
C'est donc en Normandie, sur les bords de Seine, que nous entraîne Maurice Leblanc. Nous y retrouvons Arsène Lupin, sous l'identité de Raoul d'Avenac. Le célèbre gentleman cambrioleur est appelé à l'aide par une demoiselle de bonne famille, Catherine, dont le beau-frère M. Guercin vient d'être assassiné dans des circonstances mystérieuses sur le domaine de La Barre-y-va, non loin de Caudebec-en-Caux. Catherine et sa sœur Bertrande ont reçu cette propriété en héritage de leur grand-père. L'aïeul Montessieux était homme un peu fantasque : féru d'alchimie, il prétendait avoir découvert le secret de la fabrication de l'or. Cette découverte est-elle à l'origine du crime ? Autour de Catherine, on s'agite. Qui tente de la tuer ? Pourquoi les trois saules plantés dans le parc, fidèles compagnons de son enfance, ont-ils été déplacés ? Qui veut faire taire définitivement ceux qui semblent en savoir trop ? Avec l'aide de son faire-valoir le policier Béchoux, Lupin-d'Avenac, qui a pris ses quartiers au manoir de la Barre-y-va, met toute sa sagacité au service de l'enquête. Et, grand séducteur devant l’Éternel, il ne manque pas de faire battre le cœur des deux sœurs...
Un modeste affluent de la Seine, l'Aurelle, qui partage en deux le domaine et que le flot remonte lors des marées d'équinoxe, semble au cœur des enjeux. La réapparition d'un testament perdu relance l'affaire. Dès lors, Lupin se fera fort d'établir un lien entre la production d'or, la rivière et la "barre", et livrera sur un plateau la solution, après avoir failli y laisser sa peau.
La Barre-y-va est publié au Livre de Poche.
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samedi 4 février 2012
Sans lui
Mon chat Mascaret a rejoint un panthéon félin déjà trop peuplé.
Je n'étais pas préparée à une fin aussi brutale. On ne l'est jamais.
Mascaret accumulait des tas de surnoms. Les plus employés étaient Mascar, le Hardi, le Tout-Doré et surtout Bébert. Bébert-Lingot, le chat en or. Entre nous, un lien que je qualifierais de fusionnel. Dans les moments de stress, il ne me quittait pas et me gratifiait de câlins. Il me disait : "Je suis là, ne t'inquiète pas". Il me protégeait (des araignées notamment). Il exprimait par des cris sa tristesse ou son mécontentement si je devais me lever et le poser à terre ou sur mon lit.
Il était aussi un compagnon de repos et de travail. Je reconnaissais son pas dans l'escalier. Il sautait sur mon bureau, me fixait de son regard magnifique puis venait s'installer sur mes genoux. Il aimait à "nicher" au chaud. Mais sa spécialité consistait à sauter sur les épaules, d'où son surnom de Hardi Grimpeur. Il visait son point de chute, calculait la distance et la force nécessaire et hop, il se retrouvait perché à quelques centimètres de votre tête ! Moi qui ai côtoyé des chats durant les deux tiers de ma vie, je n'avais jamais vu ça ! Parfois il venait à ma rencontre dans l'escalier. A mi-parcours, d'un bond, il atterrissait sur mon dos. Tous ces sauts étaient précédés d'un "cri de grimpage" bien identifiable : rrrrroooouuu rrrrrooouuu rrrrrooouuu. Il se promenait ainsi à dos humain. J'étais le premier funiculaire pour chat.
Je lui disais : "Mascar, tu es extraordinaire, tu es prodigieux, tu es phénoménal !".
Je le revois rentrer du jardin. Le soleil joue avec sa robe dorée. Silhouette svelte, fières moustaches blanches, yeux en amande, démarche royale. Un tigre.
Je me souviens des fugues qui ont jalonné ses deux premières années. Je m'arrachais les cheveux. Quatre, six, sept jours... Et puis je le retrouvais dans la maison, comme si de rien n'était. Il annonçait son retour par un petit gloussis. Et c'était la fête.
Je le revois accourir vers moi joyeusement en miaulant pour m’accueillir alors que je rentrais de Normandie. Il avait reconnu le bruit de la Tine ou entendu ma voix. Ces retrouvailles allègres avaient adouci la tristesse du retour.
Nous ne l'attendrons plus, il ne nous attendra plus. Nous ne le serrerons plus dans nos bras.
Il fut aimé, adoré, idolâtré. Divinité tutélaire des humains, protecteur du foyer, il a maintenant des ailes, il a acquis l'immortalité. Son esprit demeure en ces lieux où il est né et a vécu. Sa beauté est éternelle. Sa présence se perpétue dans nos cœurs à travers souvenirs, photos et récits. Mais cela ne me console guère.
Tu t'en es allé beaucoup trop tôt, Mascar. Tu nous manques.
Repose en paix, "mon Monchat"...
Mascaret, 10 avril 2007 - 28 janvier 2012
Le Lascar était la star de The Normand Bedroom. Vous le retrouverez, lui et ses exploits, ici (entre autres) :
La cousine Simone
Vol au-dessus d'un nid de matous
Chats et croisées
La nuit, tous les chats sont griffes
Mascaret, chat martyr
Une après-midi d'été
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dimanche 10 juillet 2011
Chais et chats
Mettez la phrase qui suit en surbrillance et vous le saurez !
-->Le minervois.
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dimanche 25 juillet 2010
Tour de France
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vendredi 25 juin 2010
Une après-midi d'été
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dimanche 6 juin 2010
Mascaret, chat martyr
Rassurez-vous, c'est une antiphrase ! (Mais vous vous en doutiez.)
Mascaret a été source d'inquiétude ces derniers temps. Il était patraque tous les quelques mois, ne mangeait plus. A chaque fois, traitement "classique" chez le vet : antibio et anti-inflammatoire. Prise de sang aussi : il souffre de troubles hépatiques. Bébert a le foie fragile !
En avril, suite à une de ces "crises", nouvelle analyse sanguine : ses transaminases ont fortement augmenté, alors que tous les autres paramètres sont normaux. La vétérinaire évoque la redoutable péritonite infectieuse féline, ou "PIF", incurable et mortelle. Elle demande un examen sérologique à un laboratoire parisien. Une semaine plus tard, les résultats arrivent : Mascaret n'a pas contracté cette affection. Immense soulagement.
Mascar le Lascar a droit à un régime (dans tous les sens du terme) de faveur. La viande rouge est proscrite de ses menus. Pour préserver son petit foie délicat, je lui fais cuire des cuisses de poulet au bouillon, avec des carottes. Il faut s'assurer d'en avoir toujours en stock, car Monsieur y a pris goût et les réclame. (Inutile de préciser que l'intervention humaine est nécessaire pour les désosser.) Pour lui, ce traitement particulier va de soi.
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dimanche 28 mars 2010
La nuit, tous les chats sont griffes

Les horaires des chats ne coïncident pas forcément avec ceux des humains. Ils sont même parfois diamétralement opposés à nos cycles biologiques. Les chats, ces grands travailleurs, ne connaissent ni jour ni nuit, et tous les moments se valent pour qu'ils nous honorent de leur présence. Vialatte les classait parmi les oiseaux utiles et il avait bien raison. Du moins en les qualifiant d'oiseaux. Pour le reste, hum... (J'écris cela et une forêt de griffes menaçantes se dresse derrière moi.) Ainsi Mascaret me réveille parfois dès que l'aube point. Un trot feutré, un gloussis, un bond, le voici près de mon oreiller. Il se met alors consciencieusement en devoir de me scalper. Et que je t'enfonce mes griffes dans le crâne, et que je les retire, une patte, puis l'autre, et ainsi de suite. C'est un fait, le massage du cuir chevelu active la circulation sanguine et stimule le bulbe pileux. C'est tout bénef ! Soit. Mais ce n'est pas forcément agréable à six heures du mat'. Et ça fait mal. C'est ce que je m'efforce de faire comprendre à mon Bébert. Ou plutôt non. Je suis tellement ravie de sa présence et de son intérêt pour mes cheveux que je laisse faire. J'essaie bien parfois de le repousser avec toute la diplomatie possible. Mais il revient à la charge de plus belle. C'est sa façon de me dire qu'il m'aime (du moins ai-je cette illusion). Son ardeur à m'arracher des lambeaux de peau finit par s'atténuer d'elle-même. Son ronronnement persistant me fait à nouveau glisser dans le sommeil. Je me réveille une heure plus tard avec le bonheur de constater qu'il me reste quelques cheveux. Mascar est parti. Il a dû s'installer sur quelque coussin pour se remettre de sa nuit mouvementée. Je me garderai bien de le déranger. Je suis une humaine, je suis civilisée, et à ce titre censée contrôler mes pulsions, n'est-ce pas. Point de touffes de poils arrachées. Et comme une idiote j'attendrai sa visite, la nuit prochaine, peut-être...
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lundi 26 octobre 2009
Chats et croisées
Une petite brèche qui déconnecte du travail ou d'un monde imaginaire. C'est peu de chose et ça fait du bien.
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vendredi 16 octobre 2009
Vol au-dessus d'un nid de matous
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mercredi 3 décembre 2008
La cousine Simone
Les années ont passé. Après avoir connu les mondanités de la capitale, Simone vivait fort retirée dans sa villa de Cavalaire. Elle était veuve. Elle était entourée de chats. Car les chats, elle les aimait. Elle les soignait, veillait à leur bien-être. Elle se ruinait chez le veto. Elle parlait de ses compagnons défunts avec des larmes dans la voix.
Je crois qu'elle avait fini par préférer leur compagnie à celle des humains...
Elle regrettait la Normandie. Nous nous téléphonions. Un peu de nostalgie, parfois, chez Simone, lorsqu'elle égrenait ses souvenirs de jeunesse de sa voix grave. Ma grand-mère et elle étaient très amies. Je crois qu'elles avaient beaucoup de points communs. Elles faisaient aussi tourner les têtes !
Simone est partie en 2000. Sa fille a demandé que les chats soient euthanasiés. Pensez-vous, ils devaient être tous malades ! Elle parlait de sa mère comme d'une folle. De quelqu'un d'à peine fréquentable. Pourtant, des deux, c'est Simone qui était dans le vrai. Elle avait fait ses choix. Elle suivait son cœur et se souciait peu du paraître. Elle était dans l'amour, le dévouement. Un scandale !
Qu'on se le dise, la connerie n'est jamais du côté des chats !
J'aurais aimé la revoir. Je m'étais promis de le faire. J'aurais traversé la France, en voiture, au train... Mais c'est loin, Cavalaire, et le temps passe. C'est fou comme les futilités vous font dévier de l'essentiel. On se persuade qu'on n'y peut rien. Et je garde toujours des regrets, sinon des remords...
C'est avec Mascaret et son beau regard que je rends hommage à Simone. Le temps n'a pas de prise sur le regard des chats. Mascaret me semble avoir toutes les réponses. Sa sérénité en fait foi. Cette lueur d'interrogation ne s'adresse qu'à moi : "Pourquoi ces questions, pourquoi êtes-vous si compliqués, vous les humains ?".
C'est ce regard qui m'a donné envie de parler de toi, Simone.
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