lundi 28 janvier 2013

Le Hardi grimpe toujours deux fois


C'est une des dernières paroles que j'ai murmurées à son oreille, avant qu'il ne s'endorme. La formule venait de me jaillir à l'esprit, je ne sais pas pourquoi, ni qui avait bien pu me la "souffler", alors qu'il vivait ses derniers moments. Je lui ai chuchoté aussi la plupart des petits mots doux et des "mantras" que je ne destinais qu'à lui.
Il y a un an aujourd'hui, Mascaret, le Hardi Grimpeur, grimpait hardiment au Paradis des Chats.
"Mon Bébert" ne méritait pas cette fin douloureuse entre des mains brutales, indifférentes, pour ne pas dire cyniques.
Je suis sortie de la clinique vétérinaire sans lui. Les cloches de l'église sonnaient. Il était midi. Depuis le son des cloches me rappelle toujours ce moment où un peu de moi est parti avec lui.
Mascaret, "Mascar le Lascar", si beau, si vivant, si aimant...
Le 28 janvier restera un jour noir.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Ce souffle que possède ta voix nous élève si fortement vers l'émotion. Bébert doit t'entendre, là où il est.

Triskell1 a dit…

Tu penses bien comme je suis attristée, et comme je pleure avec toi ce si beau Hardi. Ma traditionnelle petite bougie va s'allumer pour lui, pour qu'il continue à reposer en paix, la mémoire de ton souffle dans sa petite oreille pointue.

Les Sylvestres a dit…

Bel Hardi au Paradis vous protège Rafaèle ! Cela faisait un long moment que je n'étais pas venu vous lire, la vie qui coure, tout ce qui change dans ma vie dévore mon temps. Une douce nostalgie se lit dans vos textes toujours si bien écrits...partagez encore vos sentiments, j'aime bien leur parfum.

Hélène Flont , french illustrator a dit…

Pensées vers toi petit Mascar , tout-doré, tout aimé.