mercredi 27 février 2008

Ne (me) reste presque rien...

Voilà, j'ai retrouvé* la citation de Cortázar** dont je vous parlais au sujet de Colette de Saint-Saëns.

En y repensant, Derrida a pleinement raison quand il dit, quand il me dit : Ne (me) reste presque rien, ni la chose, ni son existence, ni la mienne, ni le pur objet ni le pur sujet, aucun intérêt de rien qui soit à rien qui soit. Aucun intérêt, vraiment, car chercher Anabel loin dans le temps c'est tomber encore une fois au fond de moi, et c'est si triste d'écrire sur soi, quand bien même je voudrais continuer à me figurer que j'écris sur Anabel.

Silence.

* Merci Maman ;-) !
**Heures indues
, nouvelles, Gallimard

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Mais si tu écris sur toi lorsque tu parles ou cherches les autres, ces autres vont te trouver qui ne se cherchent pas eux-mêmes et éprouver le bonheur de te connaître ou de te reconnaître.

Anonyme a dit…

Jolie cette grille. Une invitation à l'ouvrir pour entrer dans la maison...