Bigre ! Je n’ai pas posté depuis plus d’un mois. J’ai délaissé non seulement mon propre cyberespace de liberté, mais aussi les blogs amis. C’est impardonnable.
Vous m’avez sans doute crue happée dans un univers parallèle, dans une des onze dimensions que prédisent certains éminents scientifiques (d’autres, plus généreux, en dénombrent vingt-sept. Plus ou moins). Vous avez cru la théorie des cordes à l’œuvre derrière ma disparition. Il n’en était rien. Ma charge de travail a été lourde ces dernières semaines, me retenant non pas loin de mon clavier, mais de ma Chambre Normande. Ma plume a servi (et sert encore) d’autres desseins que les miens. C’est quelque peu stérilisant. Le soir je m'écroulais avec à peine la force de lire quelques pages. Il restait peu de place pour l'aventure bloguesque.
Sans compter qu'à ce devoir professionnel se sont ajoutées les affres du changement de voiture. Le temps passe et j’ai dû me résoudre à me séparer de mon auto, ma vieille, vaillante et fidèle Alfa, j’ai nommé la Tine. Ce fut une décision difficile. La Tine, c’est quinze ans d’amour et de partage de bons et de mauvais moments. Quinze ans de ma vie. Quinze ans qui ne peuvent s’effacer d’un coup de balais d’essuie-glaces. Rien pourtant dans ma généalogie ne me prédisposait - ou prédestinait - à élire la marque italienne, ce qui contredit le fameux dicton "Tel père, telle Alfiste". Avec ma première Tine (que je n’appelais pas la Tine, si je me souviens bien), je totalise dix-neuf ans de conduite au volant d’Alfa Romeo. Pendant toutes ces années, le serpent vert, emblème de la maison ducale Sforza, m'a ondulé sous le nez. Ca crée des liens. Je suis ainsi devenue une conductrice roméotypée. Mon attachement à mes voitures frisait le pathologique, d'où le terme de roméopathie employé à mon endroit.
La Tine m'a conduite partout, mais le plus souvent en Normandie. Par tous les temps. Nous avons bien taillé la route. Nous avons écrit ma vie au kilomètre. Je lui dois beaucoup. La Tine, c’était une partie de ma personnalité. Vous imaginez ma peine et le manque que je ressens.
C’est une époque qui se termine…
Voici que sa successeuse a fait son entrée dans mon existence. Malgré une expérience positive, je ne me suis pas laissé séduire par les rugissements virils du lion. Mais je roule à présent français. Petite Tine fait tout son possible pour me consoler. Mon premier souci sera de lui indiquer la route de la Normandie. De fait elle est déjà normande, puisque sa plaque d’immatriculation arbore un « 76 » des plus seyants. Et qui fait beaucoup parler. Ah, mais, je vais jusqu’au bout de mes passions, je les affirme, je les revendique !
Et quelque chose me dit que la frimousse noire de Petite Tine se tournera très bientôt vers la Normandie...
Vous m’avez sans doute crue happée dans un univers parallèle, dans une des onze dimensions que prédisent certains éminents scientifiques (d’autres, plus généreux, en dénombrent vingt-sept. Plus ou moins). Vous avez cru la théorie des cordes à l’œuvre derrière ma disparition. Il n’en était rien. Ma charge de travail a été lourde ces dernières semaines, me retenant non pas loin de mon clavier, mais de ma Chambre Normande. Ma plume a servi (et sert encore) d’autres desseins que les miens. C’est quelque peu stérilisant. Le soir je m'écroulais avec à peine la force de lire quelques pages. Il restait peu de place pour l'aventure bloguesque.
Sans compter qu'à ce devoir professionnel se sont ajoutées les affres du changement de voiture. Le temps passe et j’ai dû me résoudre à me séparer de mon auto, ma vieille, vaillante et fidèle Alfa, j’ai nommé la Tine. Ce fut une décision difficile. La Tine, c’est quinze ans d’amour et de partage de bons et de mauvais moments. Quinze ans de ma vie. Quinze ans qui ne peuvent s’effacer d’un coup de balais d’essuie-glaces. Rien pourtant dans ma généalogie ne me prédisposait - ou prédestinait - à élire la marque italienne, ce qui contredit le fameux dicton "Tel père, telle Alfiste". Avec ma première Tine (que je n’appelais pas la Tine, si je me souviens bien), je totalise dix-neuf ans de conduite au volant d’Alfa Romeo. Pendant toutes ces années, le serpent vert, emblème de la maison ducale Sforza, m'a ondulé sous le nez. Ca crée des liens. Je suis ainsi devenue une conductrice roméotypée. Mon attachement à mes voitures frisait le pathologique, d'où le terme de roméopathie employé à mon endroit.
La Tine m'a conduite partout, mais le plus souvent en Normandie. Par tous les temps. Nous avons bien taillé la route. Nous avons écrit ma vie au kilomètre. Je lui dois beaucoup. La Tine, c’était une partie de ma personnalité. Vous imaginez ma peine et le manque que je ressens.
C’est une époque qui se termine…
Voici que sa successeuse a fait son entrée dans mon existence. Malgré une expérience positive, je ne me suis pas laissé séduire par les rugissements virils du lion. Mais je roule à présent français. Petite Tine fait tout son possible pour me consoler. Mon premier souci sera de lui indiquer la route de la Normandie. De fait elle est déjà normande, puisque sa plaque d’immatriculation arbore un « 76 » des plus seyants. Et qui fait beaucoup parler. Ah, mais, je vais jusqu’au bout de mes passions, je les affirme, je les revendique !
Et quelque chose me dit que la frimousse noire de Petite Tine se tournera très bientôt vers la Normandie...
3 commentaires:
Ta plume asservie nous a fait longtemps t'attendre, mais ton mot d'excuse nous réjouit et nous amuse! Ornée d'un tel chiffre, ta nouvelle Tine saura presque toute seule aller en Normandie! Ne ferme pas pourtant les yeux : ce serait folie, le paysage est si joli!
Nous vous pardonnons tout Rafaèle, votre long silence, l'abandon de votre bonne vieille "Tine", tout ! ;-)
Alors,à bientôt
Maman mule
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