Je vis entourée de chats. Indifférents, voleurs, ingrats, insupportables. Caressables, calînables et embrassables à l'envi, aussi. Vivants. Et puis je vis entourée de chats fantômes. Ils me suivent depuis des années. Ils ne me quittent pas. Ils se manifestent, parfois, à la faveur de la pénombre, qui déployant ses ailes opalescentes de Fée, qui batifolant, qui m'observant d'un regard scintillant, qui me ronronnant dans le creux de l'oreille.
Leur compagnie s'est agrandie.
Gatoun, le Beau Ténébreux. Elsa, la belle Elsa, qui à l'instar de son oncle Mascaret aimait à "faire épaule". Ramona, Ramonette, "la Saumonette", si vaillante, un petit air crâne toujours affiché sur son masque semblable à un papillon noir... Ramona et ses étirements voluptueux... Elle aimait tant le tarama aux œufs de truite ! J'en achetais exprès pour elle. A Monop'. Parfaitement. Elle le savait et déboulait à l'heure de l'apéritif.
Pour eux tous, un départ prématuré. Leur absence m'est cruelle.
Tosca et Vigo ne sont pas reparus. Je guette vainement...
Arwen et consorts font de leur mieux pour me consoler, avec l'insouciance attentive de leur espèce.
Combien, pourtant, je chéris mes chats fantômes, ces compagnons aimés. Leurs noms s'égrènent sans fin, la douceur de leur pelage ondule sous mes doigts... Leur souvenir ne s'éteint pas. Ils me manquent, ces absents-présents...
Un trottis feutré, un glissement furtif, un courant d'air... Ce sont bien là les manières des chats...
Les chats partent, l'amour survit.
Leur compagnie s'est agrandie.
Gatoun, le Beau Ténébreux. Elsa, la belle Elsa, qui à l'instar de son oncle Mascaret aimait à "faire épaule". Ramona, Ramonette, "la Saumonette", si vaillante, un petit air crâne toujours affiché sur son masque semblable à un papillon noir... Ramona et ses étirements voluptueux... Elle aimait tant le tarama aux œufs de truite ! J'en achetais exprès pour elle. A Monop'. Parfaitement. Elle le savait et déboulait à l'heure de l'apéritif.
Pour eux tous, un départ prématuré. Leur absence m'est cruelle.
Tosca et Vigo ne sont pas reparus. Je guette vainement...
Arwen et consorts font de leur mieux pour me consoler, avec l'insouciance attentive de leur espèce.
Combien, pourtant, je chéris mes chats fantômes, ces compagnons aimés. Leurs noms s'égrènent sans fin, la douceur de leur pelage ondule sous mes doigts... Leur souvenir ne s'éteint pas. Ils me manquent, ces absents-présents...
Un trottis feutré, un glissement furtif, un courant d'air... Ce sont bien là les manières des chats...
Les chats partent, l'amour survit.
4 commentaires:
La mélancolie c'est un chat perdu qu'on croit avoir retrouvé.
Je t'embrasse et te souhaite un bon week-end
Maman mule
C'est toujours tellement triste... alors oui, comme on dit souvent, "ça n'est qu'une bête", c'est certain - mais ça n'empêche pas qu'on pouvait les adorer, ces bêtes, et leur souvenir reste...
Les deuils peuples notre univers d'ombres. Puissent leurs ailes transparentes de fées permettre à la lumière de scintiller sans l'assombrir!
Je ne commenterai pas...
Je suis en train de perdre une chatte bien-aimée adoptée seulement depuis un an et qui a neuf ans...
je te comprends et j'ai de la peine
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