Je serais injuste si je ne parlais pas de la région où je vis et en particulier de Lille. Cent kilomètres aller-retour, l'histoire d'un après-midi. J'y fais régulièrement un petit tour. Rarement seule. Plutôt avec ma mère ou mon amie Valérie. C'est bien mieux pour le resto et les essayages en tout genre, fringues, maquillage et parfum ! Le "petit tour" doit être un partage, l'occasion de vivre des moments de complicité entre filles.
Ces petits tours sont stimulants, salutaires. Je vois du monde, je découvre des nouveautés. Je n'échappe pas au cafard quand je rentre, même si je suis heureuse de retrouver mon antre avec chats, ordi et bouquins.
Lille absorbe mon trop-plein d'ennui, de spleen. Elle m'aide à patienter en attendant de retrouver la Normandie. J'y transpose - provisoirement ! - mon ailleurs quand la Normandie se fait lointaine, incertaine, presque inaccessible... C'est bien réducteur, me direz-vous ! Pour moi, c'est important. J'ai des liens affectifs forts avec Lille, consolidés par desdécennies années de fréquentation. J'y ai bien des souvenirs. J'y ai mes habitudes, mes incontournables. Mes lieux et mes sourires qui réchauffent le cœur. Un "noisette" à La Chicorée, du furetage au Furet et du fnacage à la FNAC, un arrêt (prolongé) au stand Mac du Printemps... Ce parcours n'est pas immuable, heureusement ! S'y greffent de nouveaux lieux, de nouveaux itinéraires, de nouvelles rencontres qui viennent enrichir mes "acquis". Découverte d'une jolie papeterie, d'un marchand de thé du Vieux-Lille... nouveaux points de repère qui me rendront la ville plus précieuse, plus consolatrice...
Lille, ville vivante, chaleureuse à laquelle manque pourtant l'ouverture de la mer ou d'un fleuve... Mais je ne saurais me passer de ces "petits tours", de ces bribes de bonheur entrevues ça et là.
Le bonheur, n'est-ce pas seulement une bonne heure ?*
Il ne faut pas négliger les petits bonheurs - surtout que l'existence du grand n'est pas avérée...
* Alfred de Vigny
Ces petits tours sont stimulants, salutaires. Je vois du monde, je découvre des nouveautés. Je n'échappe pas au cafard quand je rentre, même si je suis heureuse de retrouver mon antre avec chats, ordi et bouquins.
Lille absorbe mon trop-plein d'ennui, de spleen. Elle m'aide à patienter en attendant de retrouver la Normandie. J'y transpose - provisoirement ! - mon ailleurs quand la Normandie se fait lointaine, incertaine, presque inaccessible... C'est bien réducteur, me direz-vous ! Pour moi, c'est important. J'ai des liens affectifs forts avec Lille, consolidés par des
Lille, ville vivante, chaleureuse à laquelle manque pourtant l'ouverture de la mer ou d'un fleuve... Mais je ne saurais me passer de ces "petits tours", de ces bribes de bonheur entrevues ça et là.
Le bonheur, n'est-ce pas seulement une bonne heure ?*
Il ne faut pas négliger les petits bonheurs - surtout que l'existence du grand n'est pas avérée...
* Alfred de Vigny
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